mardi 4 mars 2008

Réflexion sur l'adaptation

Comment s’acclimater à un pays oriental aussi extraordinaire que le Japon ? Tout ce qui caractérise notre petite Europe ne nous facilite pas vraiment la tâche. Quoique renfermée sur elle-même, on pourrait la considérer comme une île. Même monnaie, mêmes coutumes, mêmes religions, même physionomie, langues disparates certes mais l’Anglais unificateur apparaît comme le ciment linguistique au-delà des frontières. Les frontières justement, y’en aura-t-il toujours ? L’espace Schengen se veut rassurant mais ne rêvons pas, le nationalisme ne s’éteindra pas aussi facilement. A propos de nationalisme, le Japon fait-il aussi fort que l’Europe dans ce domaine ? Sûrement pas autant que la Chine et sûrement pas moins que l’Europe, il joue la balance. Mais ces clivages ne sont-ils pas finalement ce qui nous fait rêver de changement ? A quoi bon voyager si c’est pour trouver la même chose ailleurs ? Alors au fond, est-il chose facile de s’adapter ?

Résumons : la langue, on peut l’apprendre ou étaler le ciment. Le climat, c’est plus ou moins le même, les gens, très courtois, la politique, moins nocive que ses pays voisins, la religion, on garde la sienne, les coutumes, on s’en accommode, la criminalité, y’en a presque pas, alors que reste-il ? Et bien pas grand-chose. La distance peut-être. Les mentalités aussi, très différentes des nôtres. Ah et puis, la pauvreté, le suicide, la misère un peu comme partout. Finalement rien qui ne nous empêche de s’épanouir autant que dans un autre pays. Alors pourquoi ne pas tenter l’expérience ?

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